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Le CGHNM est comme son nom l'indique un cercle généalogique et historique. Cette insistance sur l'histoire nous rappelle s'il en était besoin que la généalogie s'inscrit non seulement dans le temps mais dans l'espace. Les premiers âges de la généalogie sont maintenant bien loin. L'objectif n'est plus de collectionner des listes d'individus et de monter des arbres généalogiques. Les fiches cartonnées sont remisées. Elles ont fait leur temps. La technologie s'est emparée de la chose avec une puissance de feu que ne peut pas délivrer une association encore moins un·e adhérent·e. Le CGHNM n'a donc plus grand chose à voir avec ce qu'il était dans les années 1980, 1990 voire 2000. La pérennité d'une association repose sur sa capacité à s'adapter à l'évolution de son temps, à défaut d'anticiper les conséquences des chambardements que nous connaissons depuis une dizaine d'années.
Mais quelle est la finalité de la recherche généalogique ? La recherche d'un pédigree ? Une réponse à une curiosité naturellement tournée vers sa famille ? Un travail d'ermite qui disparaîtra avec ce dernier ? La culture généalogique a changé, la pratique également. Aujourd'hui l'accent est plutôt sur le partage, la transmission, devenir un historien de la famille. Mais ne s'improvise pas historien qui veut ! C'est là où les associations de généalogie peuvent avoir une valeur ajoutée en initiant des ateliers d'écriture, en mettant en place des filières pour l'édition d'une histoire qui est propre à chacun. Un leg culturel en quelque sorte !
« Du Nivernois,
Le Nivernois, situé entre la Loire et la Bourgogne, n’est pas fort étendu. Sa capitale est Nevers, sur la Loire. Ce pays fit partie du Royaume de France après l’établissement de Clovis, puis il passa à la Maison de Courtenay, à la Bourgogne, aux Ducs de Mantoue. Ce fut d’Anne et de Louise, princesses de cette Maison, que le cardinal de Mazarin acheta le duché de Nevers en 1659. Il en disposa en faveur du marquis de Mancini qu’il fit reconnaître en 1665 duc de Nevers mais sur le pied des autres duchés-pairies. Les descendants de ce prince le possèdent encore aujourd’hui. »
Source : Cosmographie élémentaire par Edme Mentelle, Paris 1785
« Avant de parler de l’origine du comté et des comtes de Nevers, il est bon de dire quelques mots du sol natal. Ce pays s’appelle maintenant (1523) Nivernensis patria, la patrie Nivernaise, et son évêché est fort important. La ville qui s’appelle aujourd’hui Nivernia, portait autrefois le nom de Noviodunum. Ce n’est point le Noviodunum, près de Reims, dont parle César et dont l’évêque actuel jouit de la dignité de compte-pair de France, mais c’est ce Noviodunum placé sur les rives de la Loire et d’où César se transporta à Avaricum. Plusieurs soldats Éduens, ne pouvant se maintenir dans Noviodunum, mirent le feu à la ville. »
Source : Chronique et histoire des évêques et comtes de Nevers (vers 1523)
Ces deux mentions anciennes sur le Nivernais suffisent à repérer géographiquement la province, une position centrale entre les pays du Val-de-Loire et la Bourgogne, ainsi que la richesse et l’antiquité de son histoire. Le Morvan quant à lui fait plus référence à une dénomination géographique à cheval sur plusieurs départements. Les spécificités du lieu et le caractère bien trempé de ses habitants ont été à l’origine de la mention du Morvan accolée à celle du Nivernais.